La jonte à deux mains (c’est mieux pour grimper)
Les gorges de la Jonte, dans le sud du Massif Central, ne se laissent pas facilement apprivoiser (attention massif central méchant… c’est qui déjà qui parlait de collines ?).
Question de niveau tout d’abord : vous ne trouverez pas facilement une voie de chauffe inférieure au 5C (mais on s’en fout maintenant, on est dans le 6C, n’est-ce pas les filles ?).
Question de météo ensuite : La brume matinale envahissait les vallées et les averses quotidiennes donnaient un petit air tropical aux montagnes (une bonne raison d’aller boire des coups et de découvrir quelques spécialités du coin au Kapluc Kafé… pas que végé les spécialités !).
En Conséquence, nous nous sommes rabattus sur les gorges du Tarn, à l’abri de l’humidité. Quatre jours à enchaîner des couennes (très belles) avec des cordes à double (à chaque fois on y croit, à chaque fois on se fait avoir). Le soir, mouillés mais heureux (mais mouillés) d’avoir pu tâter le rocher malgré la pluie, nous avons dormi haut perchés sur le causse Mejean, au gîte de la Viale, jolie bâtisse en pierre des Cevennes.
Nous avons partagé notre dîner végé (d’où lexpression anglaise une végé table) avec les camarades des 3 mousquetons (et une multitude d’autres : des Lémuriens, des 9àPiquiens et j’en passe). Avant de repartir vers Paris avec un fort arrière goût de « reviens-y » ! (jamais 2 sans 3, la prochaine c’est la bonne, j’y crois… mais je prendrai quand même des cordes à simple, un topo du Tarn et un Kway 😉 (ou deux !)
LauBéa