Quels sont les ingrédients nécessaires pour réussir son weekend de ski de randonnée ?
A – Des montagnes bien enneigées
B – Du reblochon en quantité
C – De l’alcool à volonté
Pour cette sortie dans le massif des Aravis, nous avons été très bien
servis.
Côté montagne, la trilogie sommitale a comblé toutes nos attentes.
Jour 1 : sous un soleil timoré une partie du groupe s’est attaqué à la prévisible Aiguille Verte (680 mètres de dénivelé) tandis que les plus téméraires ont osé défier le fameux Balafrasse (896 mètres).
Jour 2 : Alors qu’une météo cauchemardesque était attendue, c’est sous un soleil quasi printanier que nous avons entamé l’ascension du redouté Mandalaz (1180 mètres de dénivelé). Après un premier vallon forestier pour s’échauffer, les affaires sérieuses ont commencé. Le lointain sommet paraissait insurmontable. mais grâce à une solidarité sans faille, un léger remontant et plusieurs épaisseurs de scotch sur les capricieuses fixations
des skis de la coop alpi, nous étions ponctuels à l’heure de apéro.
Jour 3 : Cette fois ci la météo n’a pas menti. C’est à la boussole qu’il a fallu nous répéter dans cette mélasse hivernale dont la montagne sait nous régaler. Objectif col de la Thulle (800 mètres de dénivelé). Certains ont bravement conquis le sommet, tandis que d’autres n’en sont pas passés bienloin…
Enfin, il n’est point de sortie vedouzienne digne de ce nom sans ses immanquables dégustations gastronomicos-éthyliques. Rendons tout d’abord hommage au combo Chartreuse-mirabelle-rhum-banane qui nous redonna ducourage durant l’avant-course, au ” pendant-course” ainsi qu’à l’après-course.
Saluons également la puissance olfactive du Reblochon (bio) et de la Tome de Savoie, dont les puissants relents auront, sur le chemin du retour, masqué la délicieuse odeur de nos chaussettes mouillées.
Résultat des courses :
– 22 Reblochons,
– 2500 m de dénivelé positif
– 1 ski strappé,
– Plusieurs litres de douceurs alcooliques
– Quelques heures d’échanges passionnés sur les ascensions envisagées…